Quels équipements professionnels dans un centre de Contrôle Technique Automobile ?

Equipements du contrôleur technique Automobile

Un centre de contrôle technique désigne un établissement dont les interventions concernent les véhicules poids lourds et légers. Au niveau de ces automobiles, le centre se charge de veiller à l’entretien et au bon fonctionnement. Pour bien remplir ses missions, une telle structure doit disposer de certains équipements. Découvrez-les ici.

Un banc de contre pollution

Le banc de contrôle anti-pollution est un équipement qui permet de vérifier si un véhicule est polluant ou non. Il est à cet effet utilisé pour prendre la mesure de la valeur lambda du gaz d’échappement, du taux de monoxyde de carbone et de l’opacité. Ce dispositif sert aussi à effectuer un examen au niveau des échappements d’un véhicule. À vrai dire, cet outil est employé dans le cadre du contrôle de contre pollution. Ce contrôle est réalisé 11 à 12 mois après celui technique. Il concerne les automobiles dont le Poids Total avec Charge est égal ou en dessous de 3,5 tonnes. Ces véhicules qualifiés d’utilitaires légers doivent être âgés de 4 ans au moins, et ce, qu’ils reçoivent du diesel ou de l’essence.

Un banc de freinage

Lors d’un contrôle technique, un banc de freinage est un équipement qui mesure les forces de freinage de chacune des roues d’un véhicule dans l’optique de déterminer sa capacité de freinage. Pour obtenir les résultats dans le cadre d’une telle opération, la voiture est d’abord immobilisée. Ensuite, des rouleaux sont placés au niveau de l’extrémité de chacune des roues du véhicule, et ils procèdent lentement au tournage de ces dernières. Pendant ce temps, le propriétaire du véhicule est au volant et se charge d’augmenter de façon progressive le freinage. L’objectif de tout ce processus est de voir jusqu’à quel niveau les roues du véhicule peuvent déployer de la force pour garder ce dernier à une vitesse constante.

La plaque de ripage

Même lorsque le conducteur roule tout en gardant son volant droit, il est possible que la voiture dévie toute seule vers la droite ou la gauche. Dans le domaine de l’automobile, ce problème est qualifié par le terme ripage. Pour le corriger, les professionnels des centres de contrôle technique utilisent ce que l’on appelle la plaque de ripage. Cet équipement est généralement connecté à une plateforme de mesure technique du véhicule. De plus, il est installé dans le sol. Lors de son utilisation, cette plaque se charge de contrôler la géométrie du train arrière et avant. Elle sert aussi à mesurer l’alignement des roues.

Le pont élévateur

Comme le précise déjà si bien son nom, un pont élévateur a pour mission d’élever. Cet équipement se charge de soulever particulièrement les véhicules. C’est pour cela qu’on le retrouve généralement dans les établissements de mécanique comme les centres de contrôle technique. À vrai dire, sans le pont élévateur, il n’est pas possible de travailler convenablement sous un véhicule. Par ailleurs, il faut ajouter qu’un tel équipement se décline en trois catégories selon le type de véhicule qu’il doit déplacer. Il y a donc les ponts élévateurs à plateforme, à ciseaux et ceux à colonnes.

Qu’est-ce que le banc de contrôle des suspensions ?

Dans un centre de contrôle technique, le banc de contrôle de suspension est un équipement qui se base sur les vibrations émises par un véhicule pour contrôler l’amortissement de ses essieux. Cela permet de savoir si l’efficacité des suspensions est avérée. Il faut dire que durant le processus de vérification des suspensions d’un véhicule, le banc n’est utilisé qu’à la dernière étape. En effet, avant que le véhicule ne soit posé sur le banc de suspension, il fait d’abord l’objet d’un ajustement de la pression de ses pneumatiques. Ensuite, tous les éléments composant son système de suspension subissent une vérification visuelle. L’objectif est de voir s’ils sont en état.

Équipement réglage des phares

Il est possible de régler des phares sans appareil. Dans un centre de contrôle technique, un outil est généralement utilisé pour effectuer une telle opération. Il porte le nom de régloscope. Son mode d’utilisation dépend du type de feux à régler. Quoi qu’il en soit, la mise en position de cet équipement est la même pour toutes les formes de phares à régler. Il faut commencer par le placer suivant l’encombrement. Ensuite, il faut aligner le régloscope dans l’axe de la voiture. La dernière étape consiste enfin à tirer vers l’arrière le dosseret afin de l’ouvrir. Par ailleurs, il faut noter que le régloscope, comme bon nombre d’équipements mécaniques, a aujourd’hui évolué. Ainsi, il est possible de le retrouver dans des modèles embarquant des fonctionnalités intelligentes. Ce qui rend les interventions des professionnels plus aisées.

Au sein d’un centre de contrôle technique, les professionnels se servent de plusieurs équipements. Les plus employés sont le régloscope, le pont élévateur, la plaque de ripage, le banc de freinage, celui de contre pollution et de contrôle des suspensions.

Pourquoi est-il important de faire un contrôle technique automobile ?

Le contrôle technique automobile reste aujourd’hui un impératif pour rouler librement sur une voie ouverte à la circulation publique. Obligatoire depuis le 1er janvier 1992, il consiste à vérifier les fonctions essentielles de l’automobile. Cela, afin de garantir la sécurité des conducteurs et des usagers de la route. Mais ce n’est pas tout ! Voici pourquoi il est important d’effectuer un contrôle technique automobile.

Contrôle technique automobile : ce qu’il faut savoir

Le contrôle technique automobile permet de détecter sur la voiture des défaillances pouvant porter préjudice aux usagers de la route, mais aussi à l’environnement. En France, ce contrôle doit être effectué 4 ans après l’achat d’un véhicule neuf et tous les 2 ans après le premier contrôle. En outre, il doit être réalisé dans un centre (et par un contrôleur) agréé par l’État.

Sur le territoire français, ces centres de contrôle sont au nombre de 6000 répartis dans les préfectures et sous-préfectures. Ils sont identifiables grâce à un panneau spécifique indiquant le logo de la Sécurité Routière et le numéro d’agrément. Sans oublier la mention « CENTRE DE CONTRÔLE TECHNIQUE DES VÉHICULES ».

Contrôle technique automobile : pourquoi faut-il le faire ?

Comme mentionné en début d’article, le contrôle technique est une obligation pour les automobilistes. Mais indépendamment de cette injonction, faire un contrôle technique auto est bénéfique à bien des égards. Voici de très bonnes raisons de le faire.

Anticiper les risques et avoir une idée sur l’état général du véhicule

Depuis 2017, le contrôle technique d’une automobile repose sur la vérification de 133 points. Ces derniers sont répartis en une dizaine de catégories. Il s’agit de l’identification du véhicule, de l’éclairage, des équipements de freinage, du châssis (structure), de la visibilité, de la direction, des composantes mécaniques, de la liaison au sol ainsi que de la pollution. En gros, il s’agit d’un contrôle approfondi qui permet au propriétaire du véhicule d’en savoir un peu plus sur l’état global de celui-ci. De quoi se prémunir d’éventuels dangers.

Cet examen complet permet de détecter la moindre faille, le moindre manquement pouvant provoquer un dysfonctionnement futur du véhicule. Ainsi, le conducteur pourra rouler en toute sécurité et garantir également la sécurité des autres usagers de la route.

Réduire l’impact de son véhicule sur l’environnement

Le contrôle technique revêt également un aspect écologique. En effet, il permet de diminuer l’impact du véhicule sur l’environnement. Mais comment ? En fait, durant l’examen, le technicien réalisera ce qu’on appelle communément un contrôle antipollution. Ce contrôle vise à analyser les gaz d’échappement de la voiture. Cela, afin de vérifier la teneur des éléments polluants et l’opacité des fumées dégagées. En fonction des résultats, le technicien fera des recommandations pour diminuer la concentration des éléments polluants émis. Ce qui permettra de réduire l’impact du véhicule sur la qualité de l’air.

Hormis le contrôle des gaz d’échappement, le contrôle antipollution prend également en compte la pollution sonore.

Réussir la vente (ou l’achat) d’un véhicule

Pour ceux qui désirent vendre leur véhicule, le contrôle technique s’avère également d’une grande importance. En effet, pour vendre une voiture, le vendeur doit nécessairement remettre à l’acheteur un justificatif de contrôle technique. Ce document renseigne l’acheteur sur l’essentiel à savoir concernant le véhicule. Un vendeur qui dispose d’un tel justificatif à l’air plus fiable à l’égard des potentiels acheteurs.

Par ailleurs, il n’y a pas que le vendeur qui sort gagnant avec un contrôle technique réalisé. L’acheteur aussi en a pour son compte. Avec le justificatif, il est informé des performances du véhicule et de ses éventuelles défaillances. Le contrôle réduit donc les risques de vices cachés au cours de la vente. Il est donc recommandé de toujours réclamer les papiers de contrôle technique dans le cadre de l’acquisition d’une voiture ; que ce soit chez un concessionnaire ou auprès d’un particulier.

Se conformer à la loi et éviter une amende

Le contrôle technique constitue une obligation légale pour tout détenteur de véhicule léger depuis 1992. En cas de manquement à cette obligation, les conducteurs peuvent se retrouver sous le coup d’une contravention. Durant un contrôle routier, l’agent de police peut infliger une amende de plus de 100 € en cas de défaut de contrôle technique et même de contre-visite. Le véhicule non contrôlé sera de ce fait envoyé en fourrière. Et pour le retirer, il faudra payer des frais supplémentaires. Pour éviter toutes ces tracasseries, l’idéal est de passer son contrôle technique dans les délais.

Éviter l’invalidité de contrat d’assurance

Généralement, les contrats d’assurance auto incluent une garantie « Responsabilité civile ». Cette garantie permet de se faire rembourser lorsqu’un dommage a été causé à un tiers dans un accident, et ce, même en cas de défaut de contrôle technique. Toutefois, si l’accident est dû à un problème non révélé à cause du contrôle manqué, la compagnie d’assurance peut tout simplement refuser le paiement des indemnités. Cela est possible même en cas d’assurance tous risques. Le défaut de contrôle technique constitue donc pour l’assureur un motif valable pour invalider le contrat d’assurance.

Qu’est-ce qu’un opacimètre lors des diagnostics et le contrôle technique des véhicules automobiles

Lorsqu’il s’agit de diagnostics et de contrôle technique des véhicules automobiles, l’opacimètre est un outil incontournable. Cet appareil permet de mesurer l’opacité des fumées émises par un véhicule, c’est-à-dire la quantité de particules en suspension dans l’air. Il est utilisé pour détecter les émissions polluantes et s’assurer que le véhicule respecte les normes en vigueur. Vous voulez en savoir plus ? Poursuivez alors la lecture !

Comment faire baisser l’opacité des fumées ?

Pour faire baisser l’opacité des fumées émises par un véhicule, il est important de respecter les entretiens réguliers recommandés par le constructeur. Ces entretiens permettent de vérifier l’état des filtres à particules, des bougies d’allumage, des injecteurs, etc. Il est également important de ne pas utiliser de carburant de mauvaise qualité ou de ne pas conduire à vitesse excessive. Enfin, il est recommandé de remplacer les pièces usées ou défectueuses dès que possible.

Qu’est-ce que l’opacité au contrôle technique ?

Au cours d’un contrôle technique, l’opacimètre est utilisé pour mesurer l’opacité des fumées émises par le véhicule lors d’un essai de roulage. Si l’opacité dépasse les limites autorisées, cela signifie que le véhicule émet des particules polluantes en excès. Cela peut être dû à des problèmes mécaniques ou électroniques, comme un mauvais fonctionnement des injecteurs ou des bougies d’allumage.

Il est important de noter que l’opacité des fumées est un indicateur de la performance environnementale d’un véhicule et une indication de son impact sur l’air que nous respirons. C’est un moyen de s’assurer que les véhicules respectent les normes en vigueur et contribuent à la protection de l’environnement.

Quels sont les points de refus contrôle technique ?

Il existe plusieurs points de refus du contrôle technique liés à l’opacité des fumées. Si l’opacité dépasse les limites autorisées lors de l’essai de roulage, le véhicule est refusé. Il en est de même si des fuites d’huile ou de carburant sont détectées, car cela peut entraîner une augmentation de l’opacité des fumées.

Les véhicules diesel qui ne sont pas équipés d’un filtre à particules peuvent également être refusés, car ils émettent des particules polluantes en excès. Enfin, si des émissions polluantes sont détectées lors des tests de démarrage à froid ou à chaud, le véhicule peut être refusé également.

Comment fonctionne un opacimètre ?

Un opacimètre est un appareil qui mesure l’opacité des fumées émises par un véhicule. Il se compose d’une cellule optique qui mesure la quantité de particules en suspension dans l’air, ainsi que d’un système de filtration pour éliminer les impuretés. Lors de l’essai de roulage, l’opacimètre est relié à l’échappement du véhicule et mesure l’opacité des fumées émises. Les résultats sont ensuite comparés aux normes en vigueur pour déterminer si le véhicule respecte les limites autorisées.

Cependant, retenez que l’opacimètre a ses limites. Il ne peut détecter les émissions de gaz nocifs tels que le monoxyde de carbone ou l’oxyde d’azote. Il ne peut également détecter les émissions polluantes qui se produisent lors des tests de démarrage à froid ou à chaud. Il est donc nécessaire de combiner l’utilisation de l’opacimètre avec d’autres tests pour une analyse complète des émissions polluantes.

Points de vérification du véhicule lors d’un contrôle technique automobile

Dans l’hexagone, depuis 1992, tout véhicule (léger comme lourd) a l’obligation de passer un contrôle technique afin de pouvoir circuler sur route ouverte à la circulation publique. Il s’agit d’un examen qui est effectué sans démontage sur les organes essentiels de la voiture afin de détecter les défaillances qui pourraient porter atteinte à la sécurité des usagers de la route et à l’environnement.

Cet examen est réalisé par des experts en contrôle technique automobile comme Autosur avec un matériel spécifique. On vous dit tout.

Qu’est-ce qu’un contrôleur technique automobile ?

Diagnostiqueur, mais pas réparateur, le contrôleur technique automobile est le garant de la conformité d’un véhicule. À ce titre, il inspecte les points de contrôle et donne son accord en ce qui concerne l’utilisation du véhicule. Durant son expertise, s’il détecte des défauts, il doit les relever et ensuite rédiger un rapport de contrôle.

Ce dernier doit préciser les anomalies constatées et les éventuelles contre-visites à effectuer. Ce document sera ensuite remis au client. Notons que l’expert en contrôle technique va apposer un timbre sur la carte grise du véhicule. Ceci est la preuve qu’un contrôle technique a bien été effectué.

En revanche, si aucun défaut n’est remarqué sur la voiture, il appose également une vignette sur le pare-brise. Pour finir, le contrôleur technique automobile établit un procès-verbal et une facture qu’il remet au client.

Pour info, le contrôle technique est périodique. Il s’effectue tous les deux ans sur tout véhicule de moins de 3,5 tonnes mis sur le marché depuis au moins quatre ans.

Quels sont les points de contrôle lors d’un contrôle technique ?

Le contrôle technique est un examen visuel comprenant 133 points de vérification. Autrement dit, 133 éléments du véhicule sont passés au peigne fin par le contrôleur technique. Il faut dire qu’il en existe parmi ces nombreux points à vérifier qui sont soumis à la contre-visite c’est-à-dire qu’ils doivent être réparés dans un délai de deux mois avant une nouvelle présentation au contrôle technique. Le contenu du contrôle est divisé en 10 catégories.

La visibilité

Durant le contrôle de visibilité, le champ de vision, les rétroviseurs, les vitrages ainsi que les accessoires tels que l’essuie-glace avant, le lave-glace avant et le système de désembuage sont vérifiés.

Le châssis et les accessoires du châssis

Le contrôle de ces éléments est aussi exigé. On vous les détaille :

• le châssis ou le cadre et ses accessoires (état général, tuyaux d’échappement et silencieux, réservoir et conduites de carburant, pare-chocs, dispositifs anti-encastrement arrière, protection latérale, accouplement mécanique et dispositif de remorquage, transmission, supports de moteur, performance du moteur, et si disponible, support de la roue de secours) ;
• la cabine et la carrosserie (état, fixation, portes et poignées, plancher, sièges, commandes, tout autre équipement intérieur et extérieur, béquille, garde-boue, repose-pieds).

Les équipements

Ici, la vérification porte sur :

• les ceintures de sécurité ;
• l’avertisseur sonore ;
• les boucles et systèmes de retenue ;
• les serrures et le dispositif antivol ;
• le Système de Retenue Supplémentaire (SRS) ;
• l’extincteur (camping-car, etc.) ;
• le tachymètre ;
• le triangle de signalisation ;
• le contrôleur électronique de stabilité ;
• le tachygraphe ;
• le compteur kilométrique.

La vérification de ces éléments permet de garantir la sécurité des occupants, mais également des autres usagers de la route.

Les nuisances

Il est question ici de mesurer les nuisances sonores, les pertes de liquides autres que l’eau ainsi que les émissions à l’échappement.

La direction

Le contrôle de la direction va du volant aux rotules de direction. Le contrôleur s’assure que toute la structure de direction est fonctionnelle.

Les équipements de freinage

Durant un contrôle technique d’un véhicule, le freinage revêt une importance capitale. Ainsi, pour garantir une sécurité maximale sur la route, plusieurs ponts font l’objet de vérifications à savoir :

• l’état mécanique et le fonctionnement des freins ;
• les performances et l’efficacité du frein de service ;
• les performances et l’efficacité du frein de secours ;
• les performances et l’efficacité du frein de stationnement ;
• le système antiblocage (ABS) ;
• le système de freinage électronique (EBS) (état du témoin, des cibles et des capteurs) ;
• le liquide de frein (état du témoin et niveau du liquide).

Les essieux, roues, pneus et suspension

La vérification des liaisons au sol consiste à tester les points suivants : les essieux, les roues et pneus, la suspension.

L’identification du véhicule

Tous les points d’identification de votre véhicule doivent être conformes aux normes. C’est la raison pour laquelle le professionnel spécialisé en contrôle technique vérifie la plaque d’immatriculation et le numéro d’identification, de châssis (numéro VIN) ou de série du véhicule.

Les feux, dispositifs et équipements électriques

Le contrôleur doit également vérifier les points suivants :

• les phares ;
• les feux de position avant et arrière ;
• les feux de gabarit ;
• les feux d’encombrement et feux de jour ;
• les feux-stops ;
• l’indicateur de direction ;
• les feux de signal de détresse ;
• le feu de marche arrière ;
• le dispositif d’éclairage de la plaque d’immatriculation arrière ;
• les catadioptres ;
• le marquage de visibilité (réfléchissant) ;
• les témoins obligatoires pour le système d’éclairage.

Quelles sont les défaillances majeures du contrôle technique ?

Au total, 341 défaillances majeures peuvent être constatées lors d’un contrôle technique et devront faire l’objet d’une contre-visite. Ces défaillances sont regroupées autour de 9 fonctions principales.

Les défaillances majeures liées à la visibilité

Elles concernent plusieurs domaines.

Champ de vision

Il s’agit d’une obstruction dans le champ de vision du conducteur qui affecte la vue frontale ou latérale, à l’intérieur de la zone balayée par les essuie-glaces ou rétroviseurs extérieurs non visibles.

Essuie-glace

Il s’agit :

• du balai d’essuie-glace manquant ou manifestement défectueux ;
• d’essuie-glace inopérant ou manquant ou non conforme aux exigences.

État des vitrages

Il prend en compte les situations suivantes :

• le pare-brise ou vitre latérale avant non conforme aux exigences ;
• le vitrage dans un état inacceptable ;
• le vitrage fissuré ou décoloré, à l’intérieur de la zone de balayage des essuie-glaces ou de vision des rétroviseurs.

Lave-glace du pare-brise

C’est le cas où le lave-glace serait inopérant.

Miroirs ou dispositifs rétroviseurs

On peut citer :

• un champ de vision nécessaire non couvert ;
• un dispositif rétroviseur manquant ou fixé de manière non conforme aux exigences ;
• un miroir ou dispositif inopérant, fortement endommagé ou mal fixé.

En dehors des défaillances majeures liées à la visibilité, on distingue également :

• les défaillances majeures liées aux nuisances ;
• les défaillances majeures liées à l’identification du véhicule ;
• les défaillances majeures liées aux feux, dispositifs réfléchissants et équipements électriques ;
• les défaillances majeures liées aux essieux, roues, pneus suspension ;
• les défaillances majeures liées à l’équipement de freinage ;
• les défaillances majeures liées à la direction ;
• les défaillances majeures liées aux châssis et accessoires du châssis ;
• les défaillances majeures liées aux autres matériels.

Contrôle technique automobile à Provins : Autosur

Les automobilistes français ou résidant en France ont pour obligation de faire contrôler leur automobile selon une périodicité déterminée. De quoi s’agit-il concrètement ? Où faut-il se rendre pour effectuer son contrôle technique et combien cela coute-t-il ? Voilà autant d’interrogations auxquelles cet article se propose d’apporter des réponses claires et précises.

Qu’est-ce que le contrôle technique automobile ?

Le contrôle technique automobile consiste en une vérification de l’état de forme d’une automobile. En clair, il permet de déceler les défaillances de la voiture qui pourraient porter atteinte à la sécurité des usagers de la route, le conducteur y compris. Il permet pareillement d’identifier les dysfonctionnements susceptibles de représenter un danger pour l’environnement. Le contrôle est effectué sans démontage du véhicule. Sa réalisation a été rendue obligatoire par l’arrêté du 18 juin 1991.

Toutefois, l’obligation du contrôle technique ne s’applique pas à tous les types d’automobiles. Au nombre des véhicules exonérés, l’on retrouve certains véhicules de collection, notamment ceux dont le PTAC est supérieur à 3.5 tonnes ou qui ont été mis en circulation avant 1960. Sont également dispensés de cette obligation, les motos à 2 ou 3 roues, les voitures sans permis, les voitures immatriculées dans les services diplomatiques, les tracteurs agricoles ou encore les quadricycles à moteur. D’une manière générale, tous les véhicules particuliers sont concernés.

Quand et où faut-il faire le contrôle technique ?

La date du premier contrôle doit se situer dans le semestre précédant le 4e anniversaire de la mise en circulation du véhicule. Par ailleurs, bien que la réalisation du contrôle technique constitue une obligation, aucune convocation n’est envoyée au propriétaire pour qu’il se mette en règle. Le contrôle est réalisé à son initiative. Pour ce faire, il peut se rendre dans n’importe quel centre technique, pourvu que celui-ci ait été agréé par le préfet départemental territorialement compétent. Quant à la périodicité des contrôles, la date du contrôle suivant est déterminée par les résultats du contrôle qui le précède.

Comment se déroule le contrôle technique automobile ?

Lors du contrôle, plusieurs points sont vérifiés. En tout, le contrôleur doit inspecter avec minutie 133 différents points de contrôle. L’opération dure entre 30 et 45 minutes. Au terme de son expertise, le professionnel délivre un procès-verbal susceptible d’engager sa responsabilité. Il doit pour cela s’assurer de posséder tout le matériel nécessaire, en fonction du type d’automobile qu’il doit inspecter.

Les 133 points du contrôle concernent majoritairement l’identification du véhicule, la direction et la visibilité. Il faut donc que le propriétaire de la voiture se munisse de son certificat d’immatriculation avant de se rendre à son rendez-vous. Lors du contrôle, le contrôleur vérifie également les équipements de freinage (les disques, les plaquettes…), le châssis et les accessoires du châssis et les nuisances. Son attention se porte également sur les roues, les suspensions, les pneus, les ceintures de sécurité et le klaxon.

Pour chacun des points de contrôle, la gravité des défaillances identifiées par le contrôleur peut être différente. Il notifie donc dans son procès-verbal le niveau de gravité constaté. Il peut s’agir d’une défaillance mineure, majeure ou critique. Dans le cas de défaillances majeures ou critiques, le conducteur doit procéder à un nouveau contrôle pour s’assurer des réparations à effectuer. C’est ce que désigne l’expression « contre-visite ».

Quel est le prix moyen d’un contrôle technique ?

Sur cet aspect, le législateur français laisse la liberté aux centres et contrôleurs techniques de fixer librement leurs tarifs. Ceux-ci doivent néanmoins être clairement affichés sur le site du centre ou la porte d’entrée de son établissement physique. Le prix du contrôle varie généralement en fonction du type de voiture, du type de carburant utilisé, du type de transmission, voire de la zone géographique. Pour les véhicules diesel, à essence, électriques ou hybrides, le coût moyen d’un contrôle technique est de 80 €. Il peut pourtant monter jusqu’à 90 € pour les véhicules à gaz. La comparaison des prix représente le meilleur moyen de trouver les tarifs les plus avantageux.

Comment prendre RDV pour le contrôle technique ?

Avant de se rendre dans un centre de contrôle, il parait évident de prendre en amont un rendez-vous. Pour ce faire, il faut se rendre sur le site internet de l’un des centres de contrôle technique les plus proches de son domicile. Le plus souvent, l’on y trouve une rubrique permettant de solliciter une entrevue. À défaut, il faudra rechercher sur la plateforme l’adresse mail ou un numéro à contacter pour obtenir un rendez-vous.

Que se passe-t-il lorsque le contrôle technique n’est pas effectué ?

L’obligation de la réalisation du contrôle technique automobile est assortie de sanctions. Ces dernières sont essentiellement civiles et prennent la forme d’amendes à payer par le propriétaire du véhicule. Ainsi, si lors d’un contrôle de police, les agents remarquent un défaut de réalisation du contrôle automobile, le conducteur peut être puni d’une amende pouvant aller de 135 € à 750 €.

Les agents de la police peuvent également décider de l’immobilisation de la voiture et retirer au chauffeur son certificat d’immatriculation. Dans ce cas, il lui est délivré une fiche de circulation d’une durée de 7 jours pour lui permettre de se mettre en règle. Ce n’est qu’après avoir effectué la visite technique que le conducteur de la voiture pourra se rendre au commissariat, muni du procès-verbal du contrôle pour reprendre son automobile.

Autosur : Expert en contrôle technique automobile

Devenu obligatoire en France depuis 1992 pour toutes les voitures de moins de 3,5 tonnes, le contrôle technique est un examen qui permet de faire un bilan de sécurité complet du véhicule. Il est réalisé de façon périodique par un expert en contrôle technique automobile qui se charge de vérifier l’état des pneus, des freins et des suspensions, etc. À quel moment doit-on apporter son véhicule pour un premier contrôle technique ? Voici tout ce qu’il faut savoir sur le contrôle technique.

Quand faire le contrôle technique de ma voiture ?

Pour connaitre cette échéance, vous devez prendre en compte plusieurs critères notamment si votre véhicule est neuf ou d’occasion. Si votre voiture est neuve, vous devrez alors réaliser le premier contrôle technique dans les 6 mois précédant le quatrième anniversaire de la première mise en circulation.

Si vous avez des doutes sur la période, vous pouvez retrouver sur votre carte grise cette date (à la rubrique X.1) ou prendre conseil auprès d’un expert du réseau AD. Toutefois, s’il s’agit d’une voiture d’occasion, vous êtes tenu de faire le premier contrôle technique avant la date d’échéance du précédent contrôle. Cette date est disponible sur plusieurs documents à savoir :

• Le procès-verbal du contrôle technique réalisé par le vendeur ;
• La vignette présente sur le pare-brise de votre véhicule ;
• La dernière vignette ou le dernier tampon indiqué sur votre carte grise.

Quant à la durée de validité du contrôle technique, que la voiture soit neuve ou d’occasion, le contrôle technique doit être réalisé tous les 2 ans dans un centre agréé. Toutefois, vous pouvez aussi réaliser ce contrôle auprès d’un garage AD un pré-contrôle technique qui permet de préparer l’examen (sans avoir de valeur légale).

S’agissant d’un véhicule utilitaire léger (moins de 3,5 tonnes), le premier contrôle doit s’effectuer au bout de quatre ans et les suivants tous les deux ans, comme dans le cas pour une voiture particulière.

Par ailleurs, il existe également un autre cas de figure à savoir le contrôle technique à réaliser durant la vente de votre voiture d’occasion.

Lorsque la vente doit être réalisée avec un particulier, vous devez faire un contrôle technique dans les 6 mois qui précèdent la transaction. C’est une étape obligatoire qui permet au nouveau propriétaire de réaliser son certificat d’immatriculation.

Quel délai pour un contrôle technique après la date 2023 ?

Lorsque vous disposez d’une voiture à moteur qui a été fabriquée avant le 1er janvier 1997, vous êtes déchargé de l’obligation de contrôle technique règlementaire. Toutefois, il est conseillé de faire réaliser un contrôle technique chaque année pour vérifier l’état de votre véhicule et de votre moteur.

Par contre, si la voiture a été conçue après le 1er janvier 1997, vous êtes tenu de réaliser un contrôle technique tous les 2 ans. Mais à partir du 1er avril 2023, la durée entre chaque contrôle technique sera portée à 4 ans. Plus tard à compter du 1er avril 2027, la durée entre chaque contrôle technique sera portée à 5 ans.

Quel délai pour un contrôle technique après la date ?

Vous avez oublié de prendre rendez-vous pour le contrôle technique de votre véhicule et vous vous demandez s’il existe un délai de tolérance après la date ? La réponse est non. En effet, durant la crise sanitaire due à l’épidémie de Covid 19, les centres de contrôle technique étaient obligés de fermer. Pour cette raison, une tolérance exceptionnelle avait été mise en place.

Elle offrait un délai supplémentaire aux véhicules qui auraient dû passer le contrôle technique entre le 12 mars 2020 et le 23 juin 2020. Aujourd’hui, la situation s’est améliorée et il est formellement interdit de conduire avec un contrôle technique périmé. Il peut arriver que les forces de l’ordre fassent preuve de souplesse si l’automobiliste a la preuve d’un rendez-vous proche dans un centre de contrôle.

Mais il leur revient de faire un tel choix. En tant qu’automobiliste, vous devez anticiper et prendre votre rendez-vous suffisamment tôt pour éviter un défaut de contrôle technique. Ainsi, conduire avec un contrôle technique périmé est une infraction qui donne droit à des sanctions. Le conducteur s’expose à une amende forfaitaire de 4e classe qui est d’un montant de 135 €.

En cas de paiement sous 3 jours, cette amende est minorée à 90 € et majorée à 375 voire 750 € en cas de retard de paiement. Il incombe au propriétaire du véhicule de s’acquitter de l’amende. Rappelons également qu’une peine complémentaire peut être ajoutée à l’amende forfaitaire. L’agent des forces de l’ordre peut ordonner l’immobilisation du véhicule.

Une fiche de circulation provisoire va être remise à l’automobiliste pour permettre à ce que la voiture passe au contrôle. Pour finir, il est important de retenir qu’aucun délai de tolérance n’existe en cas de dépassement de la date du contrôle technique même pas une journée.

Quelle est la durée de validité du contrôle technique ?

D’après ce qui a été prévu par la loi, la durée de validité du contrôle technique d’un véhicule est de deux ans. Après avoir effectué un contrôle, la date à laquelle ce contrôle est fait est mentionnée sur la vignette remise par le centre agréé, mais aussi sur la carte grise.

Par contre, lorsqu’il y a contre-visite, c’est la date de cette dernière qui est indiquée sur la vignette.